Quelques livres...
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Dans cette nouvelle rubrique, nous vous signalerons des ouvrages sélectionnés par l'association après lecture effective et dont les thèmes pourraient vous intéresser.
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Laïcité et islam : mission possible ?
Dans une société marquée par le communautarisme, le terrorisme, le rejet de l'autre,la laïcité est un enjeu sans être une solution en soi. Pire, elle exacerbe souvent les tensions quand elle se substitue à une forme d'identité nationale, de repli, de refus de l'autre. Et le titre de l'ouvrage pose le problème qui est souvent avancé dès que l'on parle de cette laïcité à laquelle on oppose fréquemment l'islam.Au-delà des fondements et des réalités de ce concept républicain, y est abordé son difficile rapprochement avec l'islam pour qui le terme même de laïcité n'existe pas?: ni dans la langue, ni dans la religion…
Ce livre nous propose un voyage en laïcité concrète et vécue avec trois spécialistes de la question qui se répondent sans jamais s'affronter mais posent des problèmes d'hier, d'aujourd'hui et de demain.
Razika Adnani est philosophe, islamologue et conférencière. Elle est membre du Conseil d'orientation de la Fondation de l'Islam de France. Elle est membre d'honneur de notre association.
Les Trente Honteuses
Aux origines de la fin de l’influence française dans le monde arabe et au Moyen-Orient
De la fin de la guerre d’Algérie (1962) à la fin de la guerre civile libanaise (1990)
Préfacé par Alain Chouet, ancien chef du Service de renseignement de sécurité de la DGSE, membre d’honneur de l’association
« Les Trente Honteuses » sont l’histoire des relations entre la France, Israël et le Liban, durant une période qui s’étend de la fin de la guerre d’Algérie (1962) à la fin de la guerre civile libanaise (1990). Mais elles sont aussi, l’histoire des trente années qui ont finalement creusé le tombeau de l’influence française dans le monde arabo-musulman en général. Issu d’une thèse universitaire soutenue en 2015 à l’IREMAM (Institut de Recherches et d’Etudes sur les Mondes arabes et musulmans) d’Aix Marseille Université, il est le premier ouvrage d’un spécialiste qui mette en perspective la politique arabe de la France et les relations franco-israéliennes notamment au travers de la guerre du Liban (1975-1990).
L’AUTEUR : Roland Lombardi est consultant géopolitique indépendant et associé au groupe d'analyse JFC-Conseil et membre actif de l’association Euromed-IHEDN. Il est docteur en Histoire contemporaine, spécialiste du monde arabe, des relations internationales, ainsi que des problématiques de géopolitique, de sécurité et de défense. Éditorialiste à Global GeoNews, il est un collaborateur et contributeur régulier aux sites d'information Atlantico, Huffpost Maghreb, Econostrum, Kapitalis (Tunisie), Casbah Tribune (Algérie), Times of Israël. Il est l’auteur de nombreuses analyses et de publications académiques.
L’ascension et la chute de Bachir Gemayel
Les secrets de l’enlisement d’Israël dans le bourbier libanais
Préfacé par Alain CHOUET, membre d'honneur de l'association
De nombreux ouvrages ont été écrits sur la première guerre du Liban qui a éclaté en été 1982. « L’ascension et la chute de Bachir Gemayel - Les secrets de l’enlisement d’Israël dans le bourbier libanais » a vu le jour à la suite des critiques que cette guerre a soulevées en Israël et au-delà de ses frontières. Il traite principalement du personnage de Bachir Gemayel, commandant de la milice chrétienne et presque président et de son rôle dans la prise de position des chrétiens, leur influence sur l’état libanais et leur relation avec Israël.
Gemayel était un personnage charismatique. Il connaissait de près la classe dirigeante israélienne : le Premier ministre Begin, le ministre de la Défense Sharon, le chef d’Etat-Major Eitan (« Rafoul ») ainsi que nombre de généraux et autres officiers de Tsahal qu’il appelait par leurs prénoms. Certains étaient tombés sous son charme. Il réussit à entraîner à sa suite un nombre non négligeable d’Israéliens, parmi lesquels des hommes du « Mossad » qui l’admiraient. En février 1982, quelques mois avant que n’éclate la première guerre du Liban, l’auteur l’a rencontré à Tabarja, au nord de Beyrouth.
Au cours des années qui ont précédé la première guerre du Liban, l’État d’Israël a porté une attention particulière aux différentes factions chrétiennes du Liban, et principalement à la communauté Maronite. Ce fort intérêt pour les chrétiens ne leur laissait que peu d’attention, voire pas du tout, pour les autres communautés ethniques et sectaires au Liban. Le manque d’informations relatives aux chiites du Liban ne concernait pas uniquement les services des renseignements israéliens. Les recherches académiques n’étaient pas non plus particulièrement fructueuses. À la veille de la première guerre du Liban, il existait peu d’études pouvant apporter un peu de lumière sur cette obscurité.
L’AUTEUR : Jacques Neriah est ancien officier du Renseignement militaire. Il a été Attaché militaire en France, en Belgique et au Luxembourg, il a ensuite été le conseiller politique et diplomatique du Premier ministre Yitzhak Rabin. Le Dr Neriah a publié de nombreux articles et ouvrages sur le Moyen-Orient dans le cadre du Centre de Jérusalem pour les affaires publiques (entre autres, Le jour où Sadate fut assassiné, Julia, L’avenir du Kurdistan). Il est titulaire d’une Maîtrise en Études orientales et d’un doctorat en Philosophie de l’Université de Tel-Aviv.
La Méditerranée est un théâtre où se jouent conflits – religieux, armés, politiques – et drames – environnementaux, démographiques et économiques. Révélant l’envers du décor, Jean-François Coustillière éclaire motifs et stratégies, élargit le champ aux puissances internationales qui tiennent à protéger leurs intérêts en Méditerranée, scrute les rôles de la France et des pays européens. Ce livre est cru comme une autopsie, aussi clinique, aussi factuel : description de la scène du crime, observation des lésions, analyse des toxiques, examen des organes, cause probable du… ah, non, le « patient » n’est pas encore tout à fait mort et il subsisterait peut-être un espoir de le sauver. Mais qui peut arrêter les coupables et administrer les remèdes nécessaires ?
Editions de L'Aube
Parution : 07/02/2019
Nombre de pages : 232
Dimensions : 115x215
Format : En tête
ISBN : 978-2-8159-3099-4
EAN : 9782815930994
Nombre de pages : 232
Dimensions : 115x215
Format : En tête
ISBN : 978-2-8159-3099-4
EAN : 9782815930994
Pour la majorité des musulmans, le Coran, parole de Dieu, est immuable. La révélation à Mahomet fut transmise, de façon directe et continue, du Prophète à ses compagnons, enfin des compagnons à l’ensemble de la communauté musulmane, de génération en génération, par voie orale puis sous forme écrite. Un processus de mémorisation par cœur a abouti, au bout de quatorze siècles, à la situation actuelle où le Coran doit être vénéré littéralement.
Mais face à la violence qui se réclame de l’islam et qui puise sa légitimation dans le Coran même, de nombreux penseurs musulmans défendent l’idée qu’un examen critique des sources et des fondements de la civilisation musulmane est nécessaire et urgent. Sensibles à la dimension contextuelle du texte coranique, ils insistent sur la portée symbolique ou partielle des prescriptions qu’il contient, par exemple sur le voile, sur l’amputation et la décapitation ou encore sur la guerre sainte. Tous font preuve d’un souci d’adaptation aux problématiques des sociétés contemporaines telles que le pluralisme religieux et les droits de l’homme, le statut de la vérité et de la violence sacrée, la libération de la femme et la défense des minorités.
Mathieu Guidère rend compte des débats en cours dans le monde musulman, et des risques auxquels s’exposent ces penseurs.
Mais face à la violence qui se réclame de l’islam et qui puise sa légitimation dans le Coran même, de nombreux penseurs musulmans défendent l’idée qu’un examen critique des sources et des fondements de la civilisation musulmane est nécessaire et urgent. Sensibles à la dimension contextuelle du texte coranique, ils insistent sur la portée symbolique ou partielle des prescriptions qu’il contient, par exemple sur le voile, sur l’amputation et la décapitation ou encore sur la guerre sainte. Tous font preuve d’un souci d’adaptation aux problématiques des sociétés contemporaines telles que le pluralisme religieux et les droits de l’homme, le statut de la vérité et de la violence sacrée, la libération de la femme et la défense des minorités.
Mathieu Guidère rend compte des débats en cours dans le monde musulman, et des risques auxquels s’exposent ces penseurs.
Collection Folio actuel (n° 171), Gallimard
Parution : 08-02-2018